En 2021, ce n’est plus un secret : toute entreprise se doit d’avoir son propre site Internet, afin d’améliorer sa visibilité et de rejoindre de nouveaux clients. Par contre, comment bâtir un site Web qui fera de l’effet? En voilà une bonne question! Certainement, la tâche demande plus qu’un petit brainstorm de coin de table entre une pointe de pizza et un verre de rouge.
Dans le domaine, on parle plus précisément d’optimisation d’un site Web. Qu’est-ce que cela signifie exactement? C’est simple : il s’agit d’utiliser une variété d’outils et de stratégies marketing pour augmenter le volume de visiteurs, améliorer la probabilité de convertir un visiteur en client (dit taux de conversion), et générer plus de revenus.
Un aspect très important de l’optimisation d’un site Web est le « référencement naturel » dans les moteurs de recherche, notamment Google. En anglais, on l’appelle le SEO, pour Search Engine Optimization. Votre objectif : figurer parmi les premiers résultats de recherche lorsqu’un client tape certains mots-clés. Il faut le dire, ce n’est pas une mince affaire que de percer les algorithmes de Google, sans parler des mises à jour très fréquentes qu’ils subissent. Les critères influençant le référencement sont, entre autres : une arborescence claire (nous en reparlerons plus loin), des pages contenant des titres courts et précis, l’utilisation fréquente de mots-clés pertinents, l’insertion d’images, le re-partage de vos publications par d’autres sites Web et sur les réseaux sociaux, etc. Le sujet est tellement vaste (et tellement important!) que nous avons préféré lui réserver une vidéo complète : allez visionnez [ici] la capsule de notre président Jessé à ce sujet.
On peut dire que l’objectif de l’optimisation, c’est que le contenu de votre site Web soit le mieux structuré possible, et surtout, qu’il soit de qualité. De cette façon, vous vous assurez d’offrir la meilleure expérience utilisateur qui soit. Sans plus tarder, voici les sept points que notre équipe juge essentiels en matière d’optimisation de site Web, qu’il s’agisse de sa performance technique, de son contenu ou de son look.
Saviez-vous qu’un peu plus de 60% des recherches Web aujourd’hui sont effectuées à partir d’un téléphone cellulaire? Eh oui! Même que pour certains secteurs, comme le shopping en ligne, la proportion des visites via appareil mobile peut atteindre 80%. Il faut donc penser aux petits écrans lors du design d’un site Web – on veut une mise en page simple et intuitive, sans bug d’affichage, et ce sur toutes les pages. Plus précisément, on appelle « responsive » un site Internet capable de s’adapter à toutes les tailles d’écran. Votre encodage devra donc inclure des éléments de design « responsive » : par exemple, des « breaking points », c’est-à-dire les endroits désignés où le design et le texte de votre site Web sera adapté à la taille de l’écran. Il faudra aussi utiliser des lignes de code appropriées pour vos images et vidéos, afin de les rendre adaptables. On ne veut pas trop entrer dans les détails techniques (surtout que vous pouvez choisir des structures de site pré-formatées qui vous sauveront du temps), mais ça donne une idée.
Le plus important, finalement, c’est de faire régulièrement des tests avec une variété de grandeurs d’écran, pour s’assurer que l’affichage est optimal. Pas d’image tronquée ou pixellisée, pas de texte en pattes de mouche (ou éléphantesque). Effectuez aussi des tests sur différents navigateurs Web, de Chrome à Safari en passant même par Microsoft Edge. Il ne faut pas non plus oublier que les écrans des appareils mobiles (et même de certains ordinateurs) sont tactiles – d’où l’importance d’adapter la grosseur des liens en conséquence. Un lien trop petit qu’on passe des heures à essayer d’attraper du bout du doigt, ça peut irriter!
Le temps que met un site à charger ses pages a un impact énorme sur son trafic. En général, il est estimé que cinq secondes suffisent pour qu’un visiteur choisisse de consulter un autre résultat de recherche. Selon certaines études, un site commence même à perdre du trafic à partir de 2,5 ou 3 secondes – comme quoi, en ligne, on a vraiment la mèche courte… Un bon point de départ est d’utiliser l’outil Google Page Speed Insights pour connaître la vitesse et la performance de votre site Web. En dessous de 2 secondes est idéal, mais tout de même, ne paniquez pas tant que vous n’êtes pas au-dessus de 4 secondes (à moins d’être Amazon). Super astuce : si vous n’arrivez pas à diminuer la vitesse de chargement de vos pages malgré tous vos efforts, l’ajout d’une page « sablier » attrayante avec une petite barre de chargement aidera beaucoup à maintenir l’intérêt des visiteurs.
Sinon, pour gagner quelques précieuses millisecondes, compressez vos images pour optimiser leur taille, tout en conservant une bonne définition. Ne publiez pas non plus vos vidéos directement sur votre page : joignez-les plutôt comme lien « embbed » chez un autre site d’hébergement, comme YouTube ou Dailymotion. En général, notre mantra principal est votre meilleur ami : « less is more »! Moins vos pages seront saturées en texte, en images et en plug-ins, plus elles pourront s’afficher rapidement. Si, malgré tout cela, vous éprouvez encore des pépins côté vitesse, il existe de très bons outils de diagnostic comme Pingdom Website Speed Test et GTMetrix, qui proposeront des solutions spécifiques à votre situation.
En terminant, le choix de votre site d’hébergement aura aussi un impact non négligeable sur la vitesse de chargement. Encore là, comme c’est une question plutôt compliquée, nous avons préféré y dédier une vidéo complète! Notre président Jessé vous partage ses petits trucs [ici].
Il est bien connu qu’un texte interminable en tous petits caractères serrés, ça ne donne pas très envie d’être lu. Même si ça peut paraître évident, on tient à le rappeler : une mise en page soignée est essentielle. On priorisera donc le choix d’une police lisible (pas de Comic Sans ou de Courrier News!) sur un fond de couleur agréable à l’œil, en évitant autant que possible les blocs de texte. Les paragraphes sont vos meilleurs amis, tout comme les images et, surtout (surtout!) les titres et sous-titres. Ils permettent aux lecteurs pressés de retrouver rapidement l’information voulue, et à ceux qui se sont levés un peu trop tôt de ne pas perdre le fil.
Néanmoins, avant même de parler mise en forme, il faut se creuser les méninges pour trouver quoi dire exactement. Vous aurez probablement remarqué que, de nos jours, les designs épurés ont la cote – si bien que quelques mots bien choisis peuvent suffire à communiquer un message percutant. L’objectif est de présenter rapidement à un client potentiel ce qu’il voudra savoir au sujet de l’entreprise. Songez aux mots-clés qui définissent votre entreprise et vos services, et présentez-les dès la première page. Vous pourriez demander l’avis de vos proches pour savoir s’ils ont bien compris votre message, ou s’ils ont perdu intérêt en cours de route.
Votre processus de création Web commencera donc probablement par la conception d’une page d’accueil contenant ces informations. Vous pourrez ensuite vous attaquer à rédiger une page pour votre offre de services, votre équipe, votre philosophie, etc. Néanmoins, vous voudrez peut-être enrichir votre contenu davantage, question de susciter et d’alimenter l’intérêt de la clientèle. Aimeriez-vous inclure des articles sur des sujets pertinents à votre secteur d’activité? Un fil d’actualités où vous partagez les dernières réalisations de votre entreprise? Une zone dédiée à la discussion et à l’échange entre internautes? Une galerie photos, une visite virtuelle de vos bureaux? Tout est possible! L’important est de tenter de mettre à jour régulièrement votre contenu, afin d’inciter les visiteurs à y revenir. Il ne faudrait pas se laisser oublier, ou que le site paraisse à l’abandon!
Pour approfondir encore un peu l’idée du contenu, on a pensé vous présenter un concept qui nous plaît bien : le Unique Selling Proposition, ou offre de vente unique. Bien simplement, l’USP, c’est ce qui répond à la question : qu’est-ce qui vous différencie de vos compétiteurs? Pour cela, eh bien, il faut les connaître, ces compétiteurs! Une fois glissé(e) dans votre tenue d’espionnage, vous pourrez analyser l’offre de service d’autres entreprises similaires, et tenter de déterminer en quoi la vôtre diffère. Y a-t-il un besoin particulier auquel vous pensez pouvoir mieux répondre? Peut-être avez-vous repéré une lacune dans le marché, un angle mort, qui vous a motivé à démarrer votre compagnie. Sinon, ce sont peut-être vos valeurs qui vous distinguent. Qu’est-ce qui vous tient à cœur? Quelles solutions originales avez-vous à proposer? C’est exactement comme passer une entrevue : on veut présenter précisément ses forces et les appuyer par des exemples, en évitant de dire les mêmes choses banales que tout le monde. Le design visuel de votre site (couleurs, images, logo) aura justement un rôle important à jouer en la matière : il projettera l’image de marque que vous imaginez pour votre entreprise. Souhaitez-vous donner à votre site un ton professionnel, décontracté, engagé, innovant? Il y a beaucoup de questions à se poser, mais croyez-nous, le jeu en vaut la chandelle.
Enfin, une bonne astuce pour vous démarquer est de démontrer à vos futurs clients que vous êtes digne de confiance : pour cela, vous pouvez récolter quelques commentaires de clients satisfaits, et les placer bien en vue sur votre site Web. Des certifications ou des distinctions que votre entreprise a obtenues sont également les bienvenues.
L’arborescence d’un site Web, qu’est-ce que c’est? Bien simplement, c’est la structure et la hiérarchie des pages entre elles. Votre arborescence commence par une page d’accueil centrale, où on retrouvera un menu : ce menu mène ensuite à d’autres pages qui offrent de l’information supplémentaire. On peut imaginer l’arborescence comme le trajet que vous tracez pour vos visiteurs à travers le site – il s’agit donc d’une partie déterminante de l’expérience utilisateur. Tout commence par un choix plus complexe qu’il n’y paraît : comment regrouper et catégoriser l’information sur votre site. Aurez-vous des liens récurrents, qui seront toujours visibles au haut de la page, comme un panier de magasinage? Ou certains liens seront-ils uniquement accessibles à partir de la page d’accueil, ou d’une autre page? Il faut toutefois faire attention de ne pas enfouir certains liens trop profondément dans votre arborescence (c’est-à-dire qu’il faudra cliquer sur beaucoup de pages avant d’y parvenir), car cela fait perdre des points pour les algorithmes de référencement de Google.
Il est vrai que vous aurez probablement besoin de l’aide d’un webmaster pour implanter votre arborescence, mais rien ne vous empêche de la concevoir vous-mêmes. Notre astuce, c’est de la visualiser à l’aide d’un logiciel comme Illustrator ou Sketch. Il existe même des logiciels conçus uniquement pour la construction d’arborescences Web, comme Whismical et Newflux. Ainsi, vous pourrez déterminer si le regroupement de l’information est logique, et si vous avez bien anticipé ce que voudra savoir un client potentiel en visitant votre site (c’est l’occasion d’inclure des mots-clés dans les titres de vos pages). N’hésitez pas non plus à faire de nombreux essais : vous pourriez être surpris par le résultat!
Si vous trouvez que vous passez un peu trop de temps sur les réseaux sociaux à votre goût, vous n’êtes pas seul(e)! Pour une entreprise, cela veut dire que la présence sur les réseaux est vitale : tous vos clients potentiels s’y trouvent. Créer une page Facebook pour votre entreprise s’impose. Oui, oui, on se permet une petite digression à ce sujet, puisqu’il s’agit d’un complément à votre site. Il va sans dire que le lien vers vos comptes de réseaux sociaux sera mis bien évidence sur votre site, et vice-versa.
Le secret d’une page Facebook à succès, c’est tout simplement de l’alimenter régulièrement, en y publiant de petites mises à jour. Certaines entreprises publient parfois de simples memes en lien avec leur secteur d’activité. Bien sûr, on ne veut pas que des memes : vous pouvez aussi partager du contenu en provenance de votre site, par exemple vos nouveaux articles, ou encore des textes d’actualité pertinents. Vous aurez ainsi l’opportunité d’interagir directement avec vos clients via les commentaires, et de récolter leur opinion sur différents sujets. L’aspect ludique est toujours gagnant : vous pouvez leur poser une question et les inviter à répondre en commentaire, proposer un petit quiz ou un sondage farfelu, etc. Si vous pouvez aussi vous permettre d’alimenter des pages Instagram, Twitter ou même TikTok, c’est encore mieux! Certaines applications, comme Buffer, vous permettent d’ailleurs de partager simultanément une publication sur plusieurs comptes... De quoi vous faire sauver un peu de temps.
Les réseaux sociaux sont donc un outil indispensable pour attirer de nouveaux visiteurs à votre site Web. Toutefois, et encore mieux, vos clients peuvent vouloir partager eux-mêmes votre contenu à leur cercle social. Il est donc essentiel que toutes les pages de votre site incluent un module afin de les partager sur divers réseaux. On veut aussi s’assurer que l’affichage de vos liens soit optimal sur ces plateformes : choisissez donc une image vedette attrayante et liée à votre sujet, mais qui se présente bien en petit format. Il est aussi bon de remplir les balises « meta title » et « meta description », qui détermineront le texte affiché lors du partage. Vous pouvez même tester différents titres de page pour voir lesquels attirent le plus de clics (on ne vous jugera pas si vous choisissez une méthode clicbait… Ok, peut-être un tout petit peu).
Notre tout dernier conseil, et non le moindre : pour optimiser son site Web comme un pro, il faut aussi bien connaître sa clientèle. Avez-vous une idée, par exemple, du sexe, de l’âge et de la localisation géographique de votre visiteur moyen? Comment semble se comporter un visiteur lorsqu’il navigue dans votre site Web? Par chance, il existe sur le Web une foule de logiciels qui vous permettront de récolter ces informations, et bien plus.
L’un des outils d’analyse les plus pratiques et les plus accessibles est Google Analytics, qui permet justement de récolter des données sur l’âge, le sexe et la position de vos visiteurs. Encore mieux, vous y retrouverez aussi des données comme le taux de rebond. Qu’est-ce que c’est? Cette mesure est géniale pour évaluer la qualité de votre contenu : il s’agit de la proportion de visiteurs qui quittent votre site en n’ayant consulté qu’une seule page. En d’autres mots, cela signifie que ces visiteurs repartent sans avoir cliqué sur aucun lien. L’objectif est donc, bien sûr, de chercher à garder un taux de rebond aussi bas que possible!
Après le taux de rebond, vous pourrez également connaître votre taux de conversion, c’est-à-dire la proportion de vos visiteurs qui deviennent des clients. Après tout, le but de votre site, c’est surtout de convaincre un internaute de faire affaire avec vous! Si votre domaine d’affaire est la vente de produits, vous aurez même accès au taux d’abandon du panier (ces pauvres paniers remplis, mais qui ne passeront jamais à la caisse). Bien que ces mesures ne vous indiqueront pas exactement pourquoi quelque chose cloche, elles vous permettront de reconnaître où il y a place à l’amélioration, et de faire un petit brainstorm en conséquence.
Il existe encore tellement d’autres mesures que vous pourriez récolter : certains logiciels tracent par exemple une « heatmap », c’est-à-dire une carte indiquant quels liens récoltent le plus (et le moins) de clics sur votre site. Vous pouvez même segmenter cette information en fonction du profil des visiteurs : où cliquent le plus souvent les plus jeunes, les plus vieux? En bref, ne vous gênez pas pour explorer ce domaine - vous trouverez certainement de quoi vous rendre service!
Et voilà qui conclut notre liste des septs points essentiels à l’optimisation d’un site Web! Nous espérons que le tout vous sera utile… Et surtout, n’oubliez pas, si vous rencontrez encore des pépins, nous sommes là pour vous donner un coup de pouce.